À l'Élysée du Vieux Médiane, 2013-06-19

(HORS-JEU) Ici sera permis à chaque joueurs d'être présent pour cette scène, puisqu'il s'agit d'un Élysée "Publique". Veuillez simplement indiquer la position de votre personnage et compléter le monologue si besoin en est ! Merci !





L'annonce fut faite aux Kindreds Médianois : chacun était invité à l'Élysée du Vieux-Médiane en la soirée du 19 Juin pour une occasion spéciale. Personne ne savait quelle était cette occasion : le tout serait annoncé sur les lieux.


Le Prince lui-même trônait à sa place habituelle, entouré de sa Court. 


Aucune trace d'O'Rourke ou de l'Archonte Green en l'Élysée. 


Une musique assez discrète et de bienséance ornait les moments de silence que pouvaient parfois observer certains Kindreds.

Ernest est présent, habillé dans un style un peu plus années 50. Élégante chemise blanche avec veste noir sans manche, pantalon noir et souliers de la même couleur, pour donner un ensemble chic classique des années du pique du gangsterisme américain connu de plusieurs grâce au film ''Le Parain''. Une jolie cravate lilas accompagnait le lok pour ajouter un peu plus le coté coloré des Toréador. Contrairement à son habitude, la rose qu'il portait sur lui n'étais pas la douce et très féminine rose de couleur lilas comme sa cravate, celle-ci était noir comm le reste de son habit, la rendant difficile à cerner à l,oeil éloigné. Les fins observateur pourrons noter l'existence d'une bague en forme d'épée sur l'index de la main droite. Il est assis sur un fauteuil au milieu de la pièce, semblent ininteressé par certain et ne voulant pas déranger d'autre. Il attendait clairement l'arrivée de ses compagnons de clan.

André Howard était arrivé légèrement avant son primogène. Il avait visiblement fait l'effort de se mettre beau. C'est-à-dire plus classe que fashion. Son habillement était donc une variation moderne mais de très bon goût sur le theme du "Veston-Cravate". Quelque chose de définitivement bien coupé, beau et propre, mais qui respirait quand même le style, l'art et la créativité.

Un épée pendait d'une chainettes en argent posé à son poigné droit. La rose qui ressortait de la poche de sa veste était bleu, la chemise sous celle-ci aussi, même ses yeux étaient encore plus bleu que leur couleur naturel. Il n'était pas accompagné ce soir.

* Quelques minutes plus tard, Victoria Howards, qui n'avait pas été vue en Élysée depuis plusieurs mois arriva à pieds par les rues du Vieux-Médiane. Elle était vêtue d'une robe de soie verte forêt sans manches qui descendait jusqu'aux genoux en une jupe légère. Ses cheveux était relevés en une coiffure élaborée dont aucune mèche ne dépassait. Tous ses accessoires, incluant bijoux, sac, chaussures ainsi que la broche en forme de rose épinglée sur sa poitrine étaient dorés. Elle était accompagnée d'une femme qui avait l'air âgée d'une 50aine d'année. Cette dernière, qui n'était pas connue de la communauté Médianoise, était vêtue d'un tailleur gris simple au premier coup d'œil, mais d'une coupe parfaitement adaptée à la personne qui le portait. Ses cheveux étaient placés avec classe, sans artifices, elle portait des souliers plats de bonne facture et aucun bijoux.*

* Les deux femmes entrèrent à l'Élysée côte-à-côte. Elle se dirigèrent vers le trône du Prince tout en restant à distance respectueuse pour ne pas interrompre sa conversation. Elles le saluèrent d'une révérence, pose qu'elles gardèrent jusqu'à ce qu'ont leur indique de se relever. Un simple: "Votre Majesté," fut prononcé par la Toréadore avant qu'elle ne s'éloigne. *

* Victoria prononça quelques mots à voix basse à sa compagne qui alla s'asseoir dans un siège inoccupé au fond de la pièce. Quant à Victoria, elle se dirigea vers l'endroit où avait pris place le Très Haut Chevalier et sa compagne. Elle garda encore une fois une distance respectueuse d'où elle ne pourrait entendre la conversation de son Primogène. Elle salua l'illustre personnage d'une révérence, tenant la pose en attente d'un signe du Très Haut Chevalier.*

Les Toréadors présents (sous la main de la DM) s'inclinent devant le Très-Haut-Chevaliers, tous souriants et bienséants. Les hommes s'assoient après avoir tiré les chaises aux dames.


Dans son coin, la dame en gris a les yeux pétillants, presque émus, tandis qu'elle ne semble plus savoir où donner de la tête dans sa contemplation des Toréadors. À la discrète salutation de Doyon, elle répond doucement, l'air ravie. 

Par besoin et plus que par envie  cela semblait assez évident Julia avait daignée de sa, présence,effacée, entré en élysée bien après les toréadors. La ''jeune'' Nosfératu avait fait une entré ''peu'' remarqué en se faisait affreusement petite et en ne daignant que salué convenablement les gens à qui elle le devait. Se fut donc un simple salut polie au prince et au gens postulaire de la ville.

l'affreuse petite au teint pâle sans dire un mot et en évitant bien le regard des Toréadors alla se placer dans un coin de l’Élysée dans le plus pur des silences. Bien que son odeur elle trahisse aisément sa présence. Carnet en main elle fit un tour du regard sur la salle.

* Lorsqu'elle eut apperçu le signe de son Primogène, Victoria se redressa. Au passage de Doyon, la Toréadore le grattifia d'un charmant sourire. Elle prit le temps de saluer ses aînés avant de les laisser à leur conversation. Elle alla rejoindre de Brujah qui s'était placé à l'écart. L'abordant avec un large sourire, elle lui tendit la main et le salua d'un :"Monsieur Doyon" enthousiaste dont l'intonnation lui était bien connue. *

* Il lui fallu un moment avant d'appercevoir ce qui se passait dans l'ombre de la pièce. De nombreux Kindred avaient déjà très certainement le regard rivé sur le Primogène Nosferatu avant Victoria. Le sourire de cette dernière se métamorphosa instentannément en expression d'horreur. Si son teint avait pu pâlir, il l'aurait fait. Elle sembla prise d'un malaise, sur le point de perdre pied.*

- Mlle Howard

répondit Doyon ses lèvres esquissant un sourire

Alors qu'il soulevait doucement la main de Victoria et se penchait légèrement afin de faire un baise-main à la Toréador son regard fut attiré par l'entrée de la Nosferatu et ensuite l'apparation, beaucoup plus impressionnante et qui arrêta brutalement son geste, de celui qu'il n'avait jamais vu mais qu'il compris être Drake.

Son visage n'exprimait aucune émotion mais chaque nerf de son corps était tendu. Lorsque Victoria fut prise de malaise, il l'a soutenue l'aidant à rester droite.

À cause de l'endroit où les fauteuils favoris du Très-Haut Chevalier étaient placés dans la salle, et de l'angle de celui d'Anick, la jeune Toréador fut, très certainement, l'une des premières à remarquer la lente apparition de celui qu'elle reconnu immédiatement en tant que Drake, l'imposant primogène Nosfératu.  Il fallut à la Kindred un certain temps de réaction avant de réaliser ce qui se passait devant elle mais, au bout d'un très court cinq secondes, ses yeux s'élargirent et son teint pâlit de façon très évidente.  Dans un souffle bas, les gens assis près d'elle purent l'entendre murmurer.


-Sainte mère!

Toujours installé confortablement, et sans prendre la peine de se lever, Lhionel entreprit un discours, avec la prestance de l'empereur qu'il dépeignait de son "vivant". La vision du Nosferatu ne semblait pas l'avoir dérangé outre-mesure (ou du moins, pas plus que lorsqu'on réalise qu'un insecte fort laid marche sur votre parquet), et il en profita donc pour inculquer une leçon à ceux qui partageaient son sang.

- Gentilhommes, gentes dames, jouissez donc de cette exhortation mienne: que l'abondante et irréfragable sagesse de naguère inonde votre aigü sens critique, car sans nul doute en fûtes-vous les  triomphants récipiendaires lorsqu'en vos veines fut versé le sang de l'Immortel, et discernez avec riche détail comment le moderne centenaire pousse l'imaginaire collectif vers l'accablante l'estime ainsi que la massacrante appréciation de l'art du laid.

En cette nuit que bénit le Tout-Puissant, glorifiez celui qui canalise l'exaltation de l'abject et de la désespérance des sens, car c'est là le paroxysme de cet art qui contre la beauté se résoud. Vous perçutes le culmen de cette inabordable philosophie: ayez foi en le ténébreux destin du nouvel inesthétique. Quittez ce culte d'ignares superbes et des fats barbares, que la qualité de vous s'empare.

* L'assistance de Doyon fut nécessaire à Victoria pour ne pas se retrouver au sol. Le gentilhomme pu sentir que tout le poids de la Toréador reposait dans ses bras. Il fallut à la kindred un bon moment et la voix puissante du Très Haut Chevalier pour lui permettre de se ressaisir. Les paroles à propos du Primogène semblèrent illuminer le visage de sa plus jeune recrue. S'appuyant sur les puissantes épaules de son compagnon, elle se remis sur pieds. Elle semblait visiblement encore émue. Il était difficile de dire si cela était à cause de la scène précédente ou bien de la proximité de son compagnon. Reprenant une posture plus assurée, elle tenta de se donner une intonation concordante.*

Et si nous allions nous asseoir avec Émilienne. Qu'en dîtes-vous?

Une seconde avant l'entrée de la nouvelle arrivée, Lhionel se leva avec grâce de la place qui lui était réservée, et lorsque la dame s'immobilisa après avoir fait un pas, il se mit en marche directement vers elle, visage noble et mince sourire aux lèvres. Lorsqu'il fut près d'elle, il lui fit la révérence que les gentilhommes accordaient aux dames à une époque où cette forme de politesse était encore de mise, terminant la chose d'un baisemain fort chaste. Lhionel, pour sa part, ne l'avait jamais quittée. Il s'adressa à elle avec le ton enthousiaste de celui qui retrouve une connaissance longuement perdue.

- Soeur Maxime Artenie, Childe de Victor Wolff, Childe de Doran, Childe de Gaius Marcellus, Childe d'Alexandre, Childe de Veddharta, Childe d'Enoch, Childe de Caine! Comme il m'est doux de reposer l'oeil sur votre pieux esprit, que votre strict entendement et votre lucide pénétration du sacré puissent savamment illuminer les ombrageux fiefs de l'âme qui composent la rude courtoipointe morale du Nouveau Monde.

Il me serait agréable d'avec vous raffermir cet espoir que j'entretiens que vous passâtes un délicieux voyage.